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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 00:00
        L'heure du bilan: une année de cajablog et 100 articles publiés. Une compte rond bien involontaire...à l'heure de faire les comptes. Sans avoir jamais voulu en règler avec qui que ce soit, contrairement à la sympathique intention qui m'est prêtée depuis quelque temps.
       Il y a eu beaucoup d'enthousiasme durant cette aventure qui a démarré avec la création du blog en décembre 2007. Le premier article a été posté le 30 mars. L'entousisame était d'ailleurs partagé par les lecteurs de ce blog, lecteurs réguliers ou fidèles abonnés à la "cajat-lettres", au nombre de onze. Un pic de 30 lecteurs a même été atteint sur une journée durant le mois de septembre, au moment de la publication des photos aériennes du finage de Pâlis.
      Depuis quelque temps donc, on me prête les intentions les plus détestables, conséquence d'un peu d'impertinence, de quelques billets de réflexion sur des sujets sensibles...ou même tabous ?  "Il" n'aime pas les chasseurs, "il" veut régler ses comptes avec la municipalité. Quels comptes d'ailleurs ? J'ignorais que j'avais été en compte avec quelqu'un.  Des contradicteurs à ces billets auraient pu réagir pour qu'un débat s'installe. Il y avait des pages "commentaires" réservées à cet effet. A aucun moment, ce débat d'opinions, large, ouvert, dépassionné, que j'appelais de mes voeux quelle que soit la nature de l'article, n'a pu être engagé par l'intermédiaire de la blogosphère. C'est regrettable, certes, mais c'est ainsi. A la place, le colportage d'informations haineuses a été privilégié en réaction primaire à quelques articles sur des sujets sensibles,  accompagnés de commentaires crasses impliquant non seulement l'auteur du blog mais également les membres de sa famille. Confusion généralisée, plus proche des moeurs corses que de celles d'un paisible village champenois.
       Comme le signalait le bandeau sur la page d'accueil, il y avait un espace pour fournir sur des délais très courts des photos, des actualités...et des opinions sur le village de Pâlis, profitant à fond des possibilités qu'offre le réseau Internet. Un espace pour que les habitants de Pâlis puissent échanger, débattre, commenter, disserter ou râler. Un espace pour que les délocalisés, les anciens habitants de Pâlis puissent garder le contact. Bref, un espace de vie pour nous, les cajats !
    Cet espace n'existe plus. Exit cajablog.
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 12:12
            Non. La photo que l'on découvre ci-contre (photo 1) n'est pas celle de la construction de la transamazonienne reliant le Pérou à l'Atlantique (photo 2) mais bien le chantier de la route forestière des bois communaux de Pâlis. On remarque une similitude frappante qui émouvrait tout défenseur des forêts tropicales si le lieu du chantier n'était pas donné. L'envergure de chantier n'est toutefois pas la même avec un facteur de dimensionnement de plus de 1000 entre les deux projets: la transamazonienne parcourera 3700 kilomètres quand il ne s'agit ici que de modestes deux kilomètres entre la route de Pouy-sur-Vannes et celle de Villadin.
           Bien sûr, on ne peut qu'adhérer à ce projet ambitieux. Difficile en effet de ne pas approuver la création de cette route permettant de gérer au mieux la Forêt Communale de Pâlis, et d'autoriser ses usagers, au premier rang desquels les affouagistes, d'accéder facilement en plein hiver au coupes et dizaines mises à disposition. Bien sûr, on ne peut aussi qu'adhérer au volet financier du projet, monté avec brio:  partage des frais avec Villadin divisant la facture par deux, effet d'aubaine des subventions, aide logistique de l'Office National des Forêts, intervention du sénateur Gaillard, etc.
        Mais malgré toutes ces adhésions au projet version papier, version finances, toutes ces précautions, demeure le choc, brutal et imprévu, suscité par la découverte du vaste chantier au détour d'une promenade. Sur place, des interrogations se substituent bientôt au malaise indicible : Avait-on vraiment besoin de cette infrastructure, au moment où l'on s'inquiète du recul des zones sauvages ? Quelles seront les conséquences à long terme de l'ouverture d'une  brèche au milieu du massif forestier ? La hausse de fréquentations sonores, nocturnes, indignes, déplacées n'est-elle pas inévitable dès lors que l'accès devient aisé ? Quel en sera le coût écologique ? Déjà se souvient-on que plusieurs trous d'eau abritant quelques batraciens à proximité de la source ont disparu sous le poids des trax, des pelleteuses, des nivelleuses. Détail ridicule au regard de l'enjeu. Et pourtant...
   Bien qu'il y ait la possibilité d'aménagements et de reboisements ultérieurs en rive de la route, ce sont 3 hectares de bois qui ont pour l'instant disparu dans l'opération. C'est quand même moins que lors du remembrement de 1985 qui vit les pelleteuses entrer en action de manière délirante pour éliminer bois isolés et boulinières de la plaine de Pâlis. Dans l'indifférence générale.
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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 05:56
            Soyons justes. L'affreuse épave qui pourrit tranquillement sur la place de la mairie depuis le début du mois de juin aura eu au moins le mérite d'alimenter les conversations des habitants de Pâlis ... et ce blog en période estivale !
            Depuis quelques jours, l'aspect de l'épave a changé. Les tôles blanches fatiguées, tachetées de rouille et de moisissures vertes, ont été retirées pour laisser apparaître l'ossature métallique.
            Le démontage de cette épave me rappelle bizarrement le mikado, un jeu d'adresse d'origine chinoise.  On laisse un ensemble de baguettes effilées aux extrémités tomber en en tas désordonné. On tente alors de les retirer une à une sans faire bouger les autres. Ici, nous avons affaire un peu au même jeu mais à une échelle plus importante et dans sa version ordonnée, les barres métalliques n'étant pas enchevêtrées. Cependant, l'esprit du mikado demeure,  il s'agit bien de démonter l'épave le plus soigneusement possible pour éviter que tout s'éffondre ! Restent quelques questions: laquelle des barres rouillées de l'épave est  la baguette bonze, laquelle est la baguette mandarin à 10 points ?
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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 00:00
       Il est tentant de faire un lien entre les décharges sauvages que l'on rencontre malheureusement trop souvent dans la nature, et la remorque stationnée au coeur même de notre village, à la vue de tous. Dans les deux cas, il s'agit bien d'un dépôt illicite même si l'abandon d'une remorque ne constitue certainement pas un classique dans la grande saga de l'incivisme autour des ordures et autres déchets. Peut-être est-ce même une première ?
        Cette remorque en mauvais état est arrivée à l'occasion du vide-grenier de la Saint-Médard le 8 juin dernier. Son propriétaire a vendu au cours de cette journée de la nourriture et, surprise, a laissé son matériel aux bons soins de la Commune. Initialement  installée sous les fenêtres de la mairie, elle bouchait d'ailleurs la vue du secrétariat, la remorque a été rapidement déplacée. Une roue a même été retirée ce qui empêche maintenant son déplacement vers un endroit plus discret par quelques gens de bonne volonté. La Commune, la gendarmerie sont intervenues à plusieurs reprises auprès du propriétaire. En vain, pour l'instant.
        En attendant, la place Gambetta ressemble à un début de dépotoir. Et l'on attend avec impatience la pose des premiers frigos ou télés hors service ou sacs poubelles à proximité de la remorque pour compléter le joli tableau.



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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 22:42
    Les internautes un peu attentifs qui suivent l'actualité de ce blog auront remarqué que le signataire des articles avait changé d'identité. Exit donc "le cajat masqué" des débuts car un certain nombre de commentaires sévères ont été déposés ici même en l'espace de quelques jours. "Le cajat masqué" ne serait rien de moins qu'un corbeau de la toile, un e-corbeau caché derrière un pseudo confortable ! Leurs auteurs avaient-ils seulement réalisé qu'au vu de la taille de la commune de Pâlis, l'identification du "cajat masqué" relevait de la devinette triviale ? 
    L'objectif du blog n'est évidemment pas de polémiquer comme le craint un honorable contradicteur, plutôt de fournir informations et notes en temps réel au sujet de Pâlis et de son actualité festive et communale. Et si, au passage, quelques vérités, quelques évidences, même désagréables, doivent parfois être écrites, pourquoi devrait-on s'en priver si leur parution permet au final une prise de conscience, une réflexion accrue, de l'initiative ?
  Pour rattraper son premier jugement négatif, une blogeuse m'écrit en apparté que Nietsche affirmait qu'un grand homme avance toujours masqué. "Le cajat masqué", désormais dévoilé, n'est donc plus un grand homme...! Il a tombé le masque qu'il avait juste enfilé pour rire.

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  • : Information, photos et opinions en ligne du village de Pâlis pour l'année 2008. A présent en sommeil.
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